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A l'est, le re-nouveau ! Zoom sur Ladies’jonctées

Le week-end dernier, une vague de fraîcheur s'est abattue sur le championnat féminin. Les Discjonctées (de Dijon) ont fait belle impression. Avec une équipe composée de 3-4 cadres et d’une dizaine de joueuses plus jeunes, elles ont réussi une superbe phase en terminant en tête de la poule B pour sa première participation au championnat féminin ! Contre BTR et Miss Fée’R, les matchs ont été à sens unique, mais la surprise vient principalement lors de la solide victoire contre les favorites LiliPUC. Vitesse, rage, engagement, les adversaires et observateurs sont plutôt unanimes : les Dijonnaises ont réalisé une sacrée performance. Ce genre de performance qui fait du bien a regarder et qui donne de l'attrait à un championnat particulièrement ouvert cette saison.

Les Discjonctés, Club d'Ultimate de Dijon

En effet, l'absence des joueuses de Strasbourg (Vice-championnes de France) a étonné et redistribué les cartes. Celles-ci se préparant principalement pour les Worlds mixte à Cincinnatti, elles n’ont pas souhaité surcharger leur saison avec ce déplacement annoncé tardif, et loin de leurs terres. Dans l’autre poule, A, Yaka semble plus que jamais hors de portée. Le recrutement en vue des Worlds en plus d’une grosse préparation et d’un sérieux lors de tous les matchs ne peuvent que forcer le respect pour cette équipe à la recherche de son 11è titre ! Les Disc’jonctées devront passer par cette armada de Yaka lors de la phase retour. Elles devront également affronter le collectif nantais des DétonNantes qui a su s’entourer de joueuses de l’Ouest afin de viser raisonnablement une demi-finale. Enfin, les joueuses de Dijon affronteront les Chocolat’in de Bordeaux (mais équipe de Ligue), qui se sont hissées en poule haute à l’aide d’un mental impressionnant. Une seule victoire pour Dijon dans ces 3 matchs, et la demi-finale sera assurée. Pour une première participation : c'est fort ! Mais ce n'est ni du hasard, ni de la chance : il y a un mouvement autour des juniors dans la région Est, dont un grand nombre fréquente les rangs des équipes de France juniors depuis plusieurs années, et pas mal d'engouement avec un développement des clubs pour assurer leur avenir. De plus, deux autres clubs commencent à s’imposer régulièrement : Freevol, gros vivier de formation pour les équipes de France junior, et Owl Curv dont les coachs sont désormais entraîneurs de l'équipe de France féminine U20.

La jeunesse de Owl Curv

Si le titre n’échappera pas aux filles de Yaka, derrière, la phase retour et les demi-finales seront probablement palpitantes. La division féminine semble se densifier et s’équilibrer, vers le haut. Perspective entretenue par la renaissance d'un gros collectif Nantais, de la dynamique Lyonnaise (notamment en indoor), des effectifs toujours importants des clubs parisiens, mais aussi de la montée des clubs du sud, sans oublier l'absence cette saison de Sesquidistus. Qu'on se le dise : la France est en train de se munir d'un vrai championnat féminin outdoor qui nécessitera, on l'espère, dans les 5 ans de la création d'une deuxième division.

Vivement le retour à Versailles !

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