Ces glorieux jours d'été
Quatre ans ! Ça fait désormais 4 étés de suite* que l'on se dit « ouah, c'était dingue cet été ! » et que l'on doit honorer une superbe performance française ! Encore une fois, l'été a amené sa vague de résultats positifs pour la communauté française d'ultimate : Il y avait 3 mondiaux en Amérique du Nord, une équipe française a crevé l'écran dans chacune !
World Master Ultimate Club Competition :
Chez les masters, si Raging Bananas (3éme du championnat de France, 21/21 sur place) était également présent, on retiendra surtout l'énorme performance du SUN (Champion de France) : 8ème du classement avec deux défaites à l'universe point contre Torque (Canada) et Surly (USA). C'est la meilleure équipe non Nord-Américaine du mondial (Japon 11éme, Colombie 12éme) et avec 9 points passés au futur champion du monde Boneyard, l'équipe a bien résisté. Au niveau des performances individuelles, on notera avec satisfaction que les Français s'exportent bien avec quatre joueurs fédéraux dans le top 20 individuel : -Nasser Mbae (NSOM – Canada, formé par Ultimate Vibration ; 27 implications (8ème général) : 8 points, 19 assists (9ème général) -Xavier Saynac (Ouch – Singapour, formé par Asul Ultimate ; 26 implications (10ème général) : 21 points (2ème général), 5 assists -Emilio Roth (SUN – formé au Mexique ; 24 implications (15ème général) ; 17 points (5ème général), 7 assists -Antoine Lepagnol (NSOM – Canada, formé par Révolution'Air ; 23 implications (17ème général) ; 8 points, 15 assists (15ème général) -Mathieu Muller (SUN – formé au club ; 19 assists (9ème général) NSOM termine 5ème du mondial et est la meilleure équipe hors-USA. Sans pour autant pouvoir prétendre à un podium, on cherche comme point de référence toujours la première équipe non USA/Canada lors des mondiaux : Cette fois-ci, la référence est française.
World Ultimate Club Competition :
Présents sur place il y avait 4 équipes : Sesquidistus en mixte (23/48), Yaka en Women (17/40), Iznogood (33/40) et enfin Tchac (7/40) en open. Si les performances de Sesquidistus et Yaka sont bonnes et montrent une progression sur le plan international pour la France, c'est l'incroyable performance de Tchac qui a capté l'attention : 7éme du mondial (égalité avec Bad Skid), Tchac a su capitaliser contre les adversaires à sa portée (4 victoires contre les autres équipes européennes, et victoire sur Warao (Venezuela), puis faire le dos rond contre les adversaires plus huppés (15-12 contre Colony (Australie), Futur finaliste avec Mark Evans et Jimmy Mickle), mais aussi 15-4 contre Goat (Canada, futur troisième) et 15-8 contre Revolver, (USA, futur champion). La capacité de rebond de l'équipe après sa lourde défaite contre Goat et sa régularité dans les autres matchs ont été impressionnantes ! Il restera dans l'histoire cette victoire légendaire contre General Strike (Canada avec Jesse Greenberg, ex-33 Tours) 15-14 où les Canadiens mènent 8-5 marquent un Callahan pour arriver à l'universe point puis perdent le match. Finalement, le seul regret (si on veut être pointilleux) sera ce ¼ d'heure de milieu de première mi-temps ou Nomadisc Tribe (Japon) a mis 4-0 aux Tchacs dans le match de classement 5-8. Un temps-mort plus tard, l'équipe s'est reprise, mais n'a pas pu revenir au score. Frustrant mais minime par rapport à la performance globale ! On retiendra donc la performance historique des Tchacs (7éme), la 5éme place au SOTG des Sesquidistus et que la meilleure joueuse dans les statistiques individuelles est de Yaka : Robyn Wiseman.
World Junior Ultimate Competition :
Chez les juniors, les U20 Women terminent 9/13 et les U20 Men 3/18. Première médaille mondiale chez les juniors qui bénéficient de la génération U17, deux fois championne d'Europe de suite et qui va faire très, très, mal chez les adultes. Sur le tableau de chasse de cette équipe, du lourd : Allemagne, Belgique, Colombie, Italie et Grande-Bretagne, du plus facile : Chine et Pays-Bas. Au niveau des défaites deux défaites contre le Canada et une contre la Belgique, rien de très honteux, surtout dans le contenu. Sur les performances individuelles, un joueur a crevé l'écran, Axel Roger (Tchac, deuxième passeur du tournoi). D'autres, connus également, ont été performants : Paul Coplin (Magic), Quentin Brunet (Tsunami) et Nemo Courtil (Frisbeurs). Enfin, il faudra désormais surveiller Mathieu Begouen Demeaux (Fly Disc'R) qui s'affirme de plus en plus comme un joueur de classe. On retiendra la victoire épique contre l'Italie 9-8 qui a ouvert un tableau jouable aux juniors et permis d'aller chercher la 3éme place. On se souviendra aussi de la victoire, sur le terrain, contre la Belgique, pour une première médaille de Bronze à un mondial !
*2015 : EUC : bronze pour open et mixte, EYUC : bronze pour U20 et U17 Women 2016 : WUGC : demi pour le mixte, WJUC : U20 Women 5éme, EYUC : or pour U17 open, bronze pour U17 women 2017 : WBUC : argent pour master, Bronze pour open et master mixte, EYUC : or pour U17 open, bronze pour U20 open